Structuration des cultures vivrières en Côte d’Ivoire

Afrique, agriculture

7 Mar 2016

A l’image du cacao, de l’huile de palme ou du café, considérées comme des cultures de rente et dont les filières sont très bien structurées, les filières maïs et soja essayent de s’organiser pour tirer profit des besoins en aval, notamment ceux de la filière avicole en plein essor en Côte d’Ivoire.

En collaboration avec les institutions nationales, l’interprofession du maïs réfléchi à un modèle basé sur des prélèvements tout au long de la chaine de valeurs pour ensuite réinvestir sur les leviers d’amélioration déjà identifiés afin de structurer ces filières prometteuses.

Si l’enjeu pour l’interprofession maïsicole est clairement défini, il l’est également pour les agriculteurs, les coopératives mais aussi les groupes privés. Outre le manque d’intrants, les principaux besoins à long terme pour les producteurs sont l’encadrement, le transfert de compétences et l’accompagnement dans la mise en place de stations pilotes et dans la réalisation d’itinéraires culturaux avec des variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques de chaque région et sous-région. En ce qui concerne les éleveurs et les transformateurs, les besoins sont sensiblement les mêmes avec en plus les notions d’hygiène et de sécurité alimentaire qui sont indispensables pour pouvoir exporter sur les marchés internationaux.

Les pouvoirs publics semblent avoir pris la pleine mesure du potentiel agricole et des changements de régimes alimentaires en Côte d’Ivoire. C’est dans cet état d’esprit que le ministère de l’agriculture ivoirien encourage les actions de développement du secteur primaire et tente de se doter des moyens nécessaires pour acquérir sa souveraineté alimentaire et devenir un acteur important sur les marchés agricoles africains et mondiaux.

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